Gendarmerie/ Sécurité

 Basée sur un mode opératoire bien rodé, elle implique deux escrocs et semble viser les personnes les plus vulnérables, bien souvent âgées.

Explications:
C’est généralement sur un parking que l’arnaque se met en place. Le rétroviseur de l’escroc est déjà cassé et celui-ci est à la recherche d’une victime véhiculée. Cette dernière se fait alors persuader qu’elle a cogné le véhicule du malfrat et aurait cassé ledit rétroviseur.
L’arnaqueur contacte alors sa prétendue assurance auto. En réalité, de l’autre côté de l’appareil, se trouve un complice dont le seul but est d’annoncer que les frais de réparation pour la “victime” au rétroviseur cassé sont très élevés.
L’arnaqueur va alors se montrer conciliant et proposera à sa victime de payer une somme d’argent en liquide, pouvant aller de 100 euros jusqu’à plusieurs milliers euros dans les cas les plus extrêmes”.
Le but pour les escrocs est de faire croire à la réelle victime qu’en procédant ainsi, elle s’évitera de passer par sa compagnie d’assurance auto et de se voir appliquer un malus. Si elle accepte, la cible de l’arnaque est accompagnée jusqu’à un distributeur de billets pour retirer l’argent demandé par l’escroc.

Comment se prémunir
   Le premier moyen de se protéger de cette escroquerie reste de contacter soi-même son assurance auto au moment de la rencontre avec l’escroc.
   Proposer de faire un constat peut aussi permettre de faire fuir un escroc qui voudra que tout se fasse de la main à la main, hors du circuit officiel.
Avec une règle essentielle: ne jamais donner d’argent, même si les arnaqueurs jouent sur l’argument, infondé, du malus.

En cas de doute, composé le 17.